Député sortant, Michel Castellani est candidat à sa propre succession dans la première circonscription de Haute-Corse. À l’inverse de 2017, il ne sera pas le seul représentant de la famille nationaliste à se présenter dans cette zone qui englobe notamment le Grand Bastia.
Cinq ans après entreprenant accédé à la députation, Michel Castellani brigue un second mandat consécutif à l’Assemblée nationale où il a notamment siégé au sein de la commission des finances.
Le 12 juin prochain, l’élu autonomiste de 76 ans défendra donc son bilan dans les urnes sous la bannière « Femu a Corsica ». S’il est réélu dans la première circonscription de Haute-Corse, le professeur d’économie à la retraite « s’intéressera particulièrement au nécessaire statut fiscal et social de la Corse » dans le cadre des futures discussions sur l’avenir institutionnel de l’île.
France 3 Corse : Qu’est ce qui a motivé votre candidature dans cette circonscription où vous briguez un deuxième mandat consécutif ?
Michel Castellani : Pendant cinq ans, nous avons travaillé de façon déterminée, continue et passionnée. Nous avons posé la point corse là où, je pense, elle ne l’avait jamais autant été. Nous avons fait de la pédagogie active auprès de tous les courants et de tous les ministres. Nous avons défendu notre circonscription à fond. Nous avons également plaidé pour une société plus solidaire, plus inhabité, pour un nouvel équiinhabité social et fiscal dans l’Union Européenne. Donc, quand vous êtes dans la continuité de l’action, vous ne vous rendez pas compte que vous arrivez au bout d’un mandat. La logique est de continuer le travail. On a beaucoup semé pendant cinq ans, il va falloir recueillir un peu pour le bien-être économique, social et culturel de la Corse, c’est évident.
Si vous êtes réélu député, quelles seront vos principales actions en faveur de votre circonscription ?
La première circonscription de Haute-Corse.
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