Retards et suppressions de trains, la région Hauts-de-France annonçait ce lundi 25 octobre qu’elle se réservait le droit de suspendre les paiements à la SNCF si celle-ci n’améliorait pas son réseau. Sébastien Chenu et Karima Delli dénoncent aujourd’hui cette menace.
« Aujourd’hui le candidat à la candidature des Républicains (dont il claqué la porte pour mieux faire sa cour à Emmanuel MACRON), veut nous faire croire qu’il s’intéresse aux conditions de transport des habitants, alors que depuis 2015, son bilan est nul dans la gestion de ces mêmes lignes TER » a indiqué dans un communiqué Sébastien Chenu, député du nord et président du groupe RN de la Région Hauts-de-France.
Une réaction qui fait suite au ras le bol exprimé par la Région vis-à-vis des dysfonctionnements rencontrés par les usagers du réseau TER ces derniers mois : trains supprimées, retards, manque de communication. Chaque année, la SNCF reçoit 500 millions d’euros de la part de la Région, celle-ci a précisé qu’elle se réservait donc le droit de suspendre ses paiements si la SNCF ne rétablit pas un réseau normal d’ici mi-novembre.
« Ce n’est pas à la SNCF à qui il faut en vouloir, il faut de grands engagements nationaux, il faut s’en prendre au gouvernement ! » réagit de son côté Karima Delli, présidente du groupe Pour le Climat et Pour l’emploi dans la région Hauts-de-France.
« Il faut prendre contact avec la SNCF pour mettre en place un plan d’action avec elle (…) c’est de l’intelligence collective » ajoute-t-elle.
Ce mardi, Franck Dhersin, le vice-président de la Région Hauts-de-France en charge des mobilités, des infrastructures et des transports a rencontré Aimé Mougenot, directeur délégué pour faire le point sur les dysfonctionnements.
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